Coronavirus: un déferlement de haine envers la communauté asiatique, par Lucie


Tout d’abord, le COVID-19, est un virus maintenant répandu dans le monde entier. A l’origine de cette pandémie ? La Chine. La Chine est un pays connu de par ses marchés aérés. Dans ces marchés, plus particulièrement un marché localisé dans la ville de Wuhan, se trouvent de multiples animaux cohabitant malgré le fait qu’ils ne viennent absolument pas du même milieu naturel. Ces animaux, sont gardés vivants, une démarche normale dans la culture asiatique. Mais ces animaux cohabitant ensemble tous porteurs de multiples virus pas forcément dangereux. Mais un virus a muté  suite à leur rencontre, car si les animaux avaient été morts tous les virus auraient fini par mourir au bout d’un certain temps. Cela  n’a malheureusement pas été le cas. Ce fut alors vers fin décembre que la première personne atteinte du COVID-19 fut déclarée, sans avoir conscience de la dangerosité de ce dernier. Depuis, le virus n’a cessé de se propager à une vitesse que l’on ne peut gérer, et à ce jour recouvre la Terre entière. Entrainant des conséquences désastreuses économiquement, il a malheureusement aussi entrainé un déferlement de haine envers la communauté asiatique.
Cette peur, du COVID-19, a entrainé une vague de xénophobie énorme envers les Asiatiques dans le monde entier, entraînant insultes et  menaces. En France, certains journaux ont fait preuve de racisme comme « Le Courrier picard » un journal quotidien régional. Ils intitulèrent certains articles de la sorte : « Alerte Jaune » ou encore même « Le péril jaune ? ». Malheureusement, ces termes ont des références historiques. Le terme « yellow peril » est apparu au Etats-Unis au début du XIXème siècle avec les premières vagues d’immigrations asiatiques. En Europe, on parlera de « péril jaune » à partir de 1949 quand la Chine devient communiste. Certains journaux à l’époque avaient déjà fait preuve de racisme avec le journal « Tout savoir » datant de 1955 avec comme titre : « 600 millions aujourd’hui 1 milliard demain ! ... Le péril jaune. ». On parlera alors de « péril jaune » à la télévision française jusque dans les années 1970. Ce racisme asiatique normalisé  a  alors resurgit lors de l’apparition du virus, surtout sur les réseaux sociaux. Face à cette haine un hashtag a alors été créé : #JeNeSuisPasUnVirus. Pour faire face à cette discrimination, de nombreuses personnes en France se mobilisent. Une jeune femme âgée de 34 ans, Laetitia Chhiv est devenue le visage des Chinois de France. Depuis l’apparition du virus elle ne cesse de défendre sa communauté. Ayant comme but de donner de la visibilité aux chinois elle préside l’AJCF (Association des Jeunes Chinois de France).
De ce fait, ce racisme anti-asiatique à des conséquences économiques. A Paris, les restaurants chinois ont vu leur clientèle réduite de 30%. De nombreux restaurants chinois ou même japonais voient leur chiffre d’affaire baisser de manière fulgurante. Certains restaurants ont même été dégradés, tagués, avec des messages haineux. Heureusement des associations comme SOS racisme aident à donner de la visibilité aux victimes, en leurs donnant la possibilité de ne pas rester dans l’ombre et de dénoncer cette xénophobie et racisme banalisés.
On observe alors les conséquences désastreuses qu’engendre ce virus. Du racisme à la xénophobie et stigmatisation, les personnes asiatiques font face à tout. Le racisme anti-asiatique, étant de base sans coronavirus déjà normalisé et vu comme de simples blagues il ne cesse de s’empirer avec ce dernier. Cependant cette crise sociale permettrait-elle peut-être d’enfin d’éveiller les consciences ? Cette persécution anti-asiatique demeure depuis des décennies et reste à ce jour beaucoup trop présente dans le monde entier. Ces conséquences sociales pourraient-elle offrir l’opportunité aux personnes asiatiques d’enfin se faire entendre ? Pour en conclure, ce nouveau virus, COVID-19 originaire de Chine, en effet, à des conséquences horribles socialement pour la communauté et le marché asiatique.
SOURCES : 20 minutes.fr, journal TF1, lepoint.fr, bfmtv.
Lucie, Première HGGSPgroupe 3 -Lycée de Lorgues
Article écrit fin mars 2020.





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